Alerte : Ces substances cancérigènes se cachent-elles dans vos soins anti-acné ? Découvrez la vérité choquante !
Des traces inquiétantes de substances nocives dans les produits anti-acné
Une récente investigation menée par Valisure, un laboratoire d’analyses indépendant, a révélé la présence de benzène, un composé chimique nocif, dans une série de traitements dermatologiques destinés à lutter contre l’acné et contenant du peroxyde de benzoyle (BPO). Des noms reconnus tels que Clinique, Clearasil et Neutrogena figurent parmi les marques incriminées.
Détection de benzène au-delà des normes admises
Les travaux de Valisure, portant sur 66 produits contenant du BPO, incluant crèmes, lotions et nettoyants, ont mis en lumière des niveaux de benzène surpassant jusqu’à douze fois la limite réglementaire fixée par la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis, soit 2 parties par million. Certains des produits disponibles sur le marché français ont affiché des taux alarmants, parmi lesquels le BPO de Clinique a atteint 401 parties par million.
Crèmes anti-acné et teneurs mesurées
- Crème BPO 2,5 % Clinique : 401 parties par million
- Crème BPO 10 % Clearasil : 308 parties par million
D’autres produits, comme ceux de La Roche-Posay, PanOxyl BPO et diverses autres marques, ont également présenté des traces détectables de cette substance potentiellement cancérogène.
Risques du benzène pour la santé
Classé dans le Groupe 1 du CIRC comme cancérogène, le benzène est associé à un risque accru de développer certaines formes de leucémies. Sa présence est d’autant plus préoccupante dans ces produits qu’elle n’est pas due à une contamination externe, mais provient de la décomposition même du peroxyde de benzoyle due aux formulations des produits.
Le problème s’amplifie avec une exposition à des températures élevées, courantes dans des environnements tels que les salles de bain, et qui accélèrent la dégradation du BPO en benzène, même à travers un emballage scellé.
Conséquences pour les utilisateurs de traitements au BPO
La découverte de Valisure suscite des préoccupations quant à l’utilisation à long terme des produits anti-acné contenant du peroxyde de benzoyle. Les consommateurs doivent être conscients des risques potentiels et les dermatologues s’interrogent sur les conseils à donner à leurs patients.
Alors que le BPO est couramment prescrit pour ses qualités anti-inflammatoires, certains professionnels, comme le Dr. Isabelle Gallay, expriment des réserves quant à son utilisation. Elle conseille une utilisation très ponctuelle et recommande de conserver les produits dans un endroit frais pour limiter les risques.
Les récentes découvertes appellent à une réévaluation de l’usage des crèmes contenant du BPO et pourraient amener à un changement des pratiques prescriptives à court terme.