Covid-19 : Découverte d’un nouveau symptôme alarmant lié au variant contagieux JN.1, prédominant en France.
La France face au variant JN.1 du Covid-19
La variantologie du SARS-CoV-2 continue d’évoluer et, plus récemment, c’est le variant JN.1, affectueusement surnommé “Juno”, qui a commencé à circuler activement sur le sol français. Enregistrant une prévalence marquée de près de deux tiers des cas en début d’année, selon les données de Santé publique France au 10 janvier.
Une contagiosité accentuée
Le variant Juno fait son apparition au courant de l’été et est identifié initialement sur le territoire français. Suite à cela, son expansion fulgurante a été relevée tant au niveau national qu’international. Identifié par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) comme un dérivé extrêmement transmissible, il se distingue par une mutation additionnelle dans sa protéine de pointe, d’où sa capacité élevée à se propager. Toutefois, malgré ce potentiel de transmission élevé, il ne semblerait pas responsable de formes plus graves de la maladie.
Nouveau symptôme préoccupant
- Fatigue
- Fièvre
- Congestion nasale
- Toux
- Céphalées
- Dyspnée
- Myalgies
- Anosmie et agueusie
Si Juno présente de nombreux signes cliniques similaires aux autres souches virales hivernales et à ses prédécesseurs du même virus, il est néanmoins différenciable grâce à des tests de dépistage conventionnels. Toutefois, une manifestation atypique a été rapportée par l’Agence de santé britannique, NHS : des épisodes diarrhéiques fréquents.
Ce dernier symptôme vient s’ajouter aux manifestations moins communes associées au variant Pirola dont JN.1 est issu, telles que les éruptions cutanées, les ulcères buccaux, ainsi que des rougeurs et des enflures des muqueuses oculaires.
Prévention et dépistage
Face à la menace de propagation de Juno, les autorités sanitaires insistent sur l’importance du diagnostic précoce des cas pour limiter les risques de contamination. Ainsi, il est vivement conseillé aux personnes présentant les symptômes évoqués de se soumettre à un test de dépistage. Par ailleurs, le maintien de pratiques préventives s’avère indispensable, notamment l’application stricte des mesures de protection telles que l’hygiène des mains, la distanciation physique et le port du masque en cas de situations à risque élevé de transmission.