Les Algues Vertes : enquête sur la véritable histoire qui a inspiré le film
Enquête dramatique sur la pollution par les algues vertes
Le 16 janvier 2024, à 21h10, Canal+ propose un film palpitant retraçant l’un des plus épineux problèmes écologiques de la Bretagne : l’invasion des algues vertes. Centré sur les drames réels liés à leur prolifération, le film demeure d’une pertinence alarmante.
Inspiré d’une histoire vraie
L’œuvre s’insère dans une généalogie de films d’investigation se focalisant sur des faits réels, tels que le renommé “Erin Brockovich” ou le récent “Dark Waters”. Le réalisateur Pierre Jolivet livre ici un récit captivant fondé sur le travail d’Inès Léraud, dessinatrice et enquêtrice dont les investigations ont été publiées sous forme de roman graphique. Portée à l’écran, l’histoire suit le parcours intrépide de la journaliste, brillamment interprétée par Céline Sallette, qui navigue entre les révélations choquantes, les obstructions des responsables et la pression des groupes industriels. L’adaptation cinématographique promet de tenir en haleine par son dynamisme et ses révélations sur une actualité écologique troublante.
Les dangers mortels causés par les algues vertes
Depuis les années 1960, d’épais tapis de végétation marine s’accumulent sur le littoral breton, engendrant une menace sournoise pour ses résidents et l’écosystème. En faible quantité, ces algues semblent anodines, mais en surnombre, elles s’avèrent destructrices. Le H2S, un gaz toxique émis lors de la décomposition des algues, est à l’origine de morts mystérieuses qui ont suscité l’émoi des organisations environnementales et ont attiré l’attention de Léraud.
Un système de production à l’origine de la crise environnementale
La genèse de cette prolifération est trouvée dans les pratiques de l’industrie agro-alimentaire bretonne. Par le biais de rejets continus de nitrates dans les eaux environnantes, résultant de l’élevage intensif, l’industrie contribue directement aux marées vertes. Tandis que les conséquences s’aggravent, de puissants syndicats et autorités locales s’efforcent de camoufler l’ampleur du désastre. Des actions en justice sont en cours, cherchant à reconnaître l’ampleur des dégâts et à assigner la responsabilité à ceux au pouvoir. Malgré cela, chaque été les côtes bretonnes se parent de plus en plus de cette couleur vénéneuse, signalant un danger qui refuse de s’estomper.
Au cœur du film : Un plaidoyer pour l’environnement
La production cinématographique s’engage à illustrer et dénoncer les risques environnementaux et sanitaires inhérents à une course effrénée pour le profit et un développement industriel irréfléchi. C’est un appel à l’action pour rectifier des pratiques destructrices avant qu’il ne soit trop tard pour la nature et les humains qui y coexistent.