REPORTAGE : Jeux de Paris 2024, à Marseille, les premiers relayeurs de la flamme olympique avaient-ils le cœur qui battait à 100 à l’heure ?

REPORTAGE : Jeux de Paris 2024, à Marseille, les premiers relayeurs de la flamme olympique avaient-ils le cœur qui battait à 100 à l’heure ?

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Dans l’effervescence des Jeux de Paris 2024, les premiers relayeurs de la flamme olympique à Marseille ont-ils su dépasser la pression et l’émotion pour transmettre le flambeau avec succès ? Découvrez leurs défis et leurs triomphes dans ce reportage exclusif !

Le départ des choses sérieuses

C’est à Marseille que les choses sérieuses ont commencé pour les Jeux olympiques de Paris 2024. La flamme olympique a entamé son tour de France XXL de 72 jours jusqu’à Paris, avec Marseille comme première des 65 villes étapes et les Bouches-du-Rhône comme premier des 54 départements métropolitains dans lesquels elle passera. Toute la journée, quelque 200 personnes triées sur le volet se sont ainsi transmis, de main en main, cet objet de 70 cm tant convoité.

Des relayeurs émus et enthousiastes

Colette Cataldo, 83 ans, a eu l’honneur de porter la flamme olympique sur 200 mètres à Marseille. Bien qu’elle ait prévenu les organisateurs qu’elle irait doucement, elle a finalement été surprise par la rapidité de son parcours. “J’aurais pu marcher 500 mètres de plus tellement j’étais bien”, a-t-elle déclaré.
Cette Marseillaise, mascotte du stade Vélodrome où elle est toujours assise à la même place au milieu de son groupe des Dodger’s, a été émue par cette expérience unique. Albert Corrieri, ancien déporté et bientôt centenaire, a également eu l’honneur de brandir la torche olympique au parc Longchamp, suscitant une forte émotion chez les spectateurs.

Des personnalités locales à l’honneur

C’est l’ancien footballeur Basile Boli qui a ouvert le bal en portant la flamme olympique à Marseille, 31 ans après son but avec l’Olympique de Marseille lors de la finale de la Ligue des champions. L’humoriste Redouane Bougheraba, le nageur Frédérick Bousquet, le rappeur Soprano, les footballeurs Jean-Pierre Papin, Louisa Necib et Valentin Rongier ont également eu l’honneur de porter la flamme dans leur ville natale.

Un relais sous haute surveillance

Le relais de la flamme olympique est un événement sous haute surveillance. Chaque relayeur est escorté d’hommes et de femmes en short, revolvers accrochés à la taille. Les “gardiens de la flamme”, comme on les appelle, ont été spécialement entraînés pour sécuriser l’événement.
Leur mission est de veiller à ce que rien ne vienne perturber le bon déroulement du relais. “On doit faire attention à tout, au moindre chien qui pourrait traverser la route, à un individu qui voudrait faire quelque chose de mal”, explique l’un d’eux, dont l’identité est cachée car il est membre du GIGN en temps normal.

Un moment de partage et de convivialité

Le long du tracé, les spectateurs étaient nombreux à applaudir les relayeurs, comme si c’était le passage du peloton du Tour de France. Certains sont même arrivés deux heures avant, glacière au pied du parasol.
“C’est un moment tranquille, comme on dit chez nous. Ça fait du bien”, a déclaré Farida, qui ne connaissait personne mais était venue quand même. Dans la foule, Nicolas Catterou, juriste de 26 ans, avait lui-même postulé pour devenir porteur de la flamme, mais il n’a pas été retenu. Il a tout de même tenu à être présent pour cet événement exceptionnel.
En somme, le départ de la flamme olympique à Marseille a été un moment fort en émotions pour les relayeurs et les spectateurs. Cet événement, qui se déroule sous haute surveillance, a également été l’occasion de mettre à l’honneur des personnalités locales et de partager un moment de convivialité.

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