Flamme olympique : Comment fonctionne-t-elle vraiment ? Découvrez les secrets du relais avant les JO Paris 2024 !
La flamme olympique, symbole de paix et d’unité, brille de mystères. Découvrez en exclusivité les coulisses du relais avant les JO Paris 2024 et plongez au cœur de son fonctionnement fascinant.
Flamme olympique : un voyage sous haute sécurité
Allumée en Grèce, la flamme olympique millésime 2024 s’apprête à accoster à Marseille après douze jours de navigation à bord du trois-mâts « Belem ». Mais avant de rejoindre la capitale française, la flamme olympique va parcourir les routes de France sous bonne garde.
En effet, une vingtaine de policiers et de gendarmes seront chargés de protéger le porteur ou la porteuse de la flamme olympique, ainsi que le feu lui-même. Au total, ce sont quelque 200 forces de sécurité intérieure, dont l’unité d’élite de la gendarmerie, le GIGN, qui veilleront à la sécurité du convoi.
Flamme olympique : une combustion écologique
Soucieux de l’avenir de la planète, les organisateurs des JO de Paris ont choisi de faire brûler la flamme olympique au « gaz biosourcé », alimenté par des cartouches de propane. Une initiative écologique qui permet de réduire l’empreinte carbone de l’événement.
Flamme olympique : des lanternes de secours pour éviter toute extinction
La flamme allumée mi-avril en Grèce est en réalité aussi présente dans des « lanternes de secours » qui permettent de remédier à une éventuelle extinction. « Il y a plusieurs lanternes de secours pour que, s’il y a un problème, ce soit toujours l’émanation de la flamme d’Olympie », explique ainsi Grégory Murac, directeur délégué du relais de la flamme au comité d’organisation des JO de Paris (Cojo).
Ces lanternes permettent aussi à la flamme de voyager et de se démultiplier, il y a en effet plusieurs convois lors de certaines étapes. Mais attention, la flamme olympique n’est jamais visible allumée au bout de la torche à deux endroits différents.
Flamme olympique : 2000 torches en acier recyclé
Deux mille torches en acier recyclé (1 500 pour les JO et 500 pour les Jeux paralympiques), dessinées par le designer français Mathieu Lehanneur, serviront pendant tout le relais, soit à peu près cinq fois moins de torches que d’habitude. Elles sont également conçues pour résister au vent et à la pluie.
Les 10 000 porteurs du relais se les passeront de main en main. À chaque ville étape, le dernier porteur du jour embrasera un « chaudron » composé d’un anneau comme suspendu au-dessus d’un socle métallique avec un effet rappelant des ondes et des vagues, lui aussi conçu par Mathieu Lehanneur. Ce n’est qu’au dernier jour du relais, le 26 juillet, que la flamme embrasera la vasque, qui se substituera au « chaudron » lors de la cérémonie d’ouverture.
Flamme olympique : les lieux pour l’approcher
La flamme olympique sera visible le long des routes de France et dans le « chaudron » à la fin de chaque étape. À Paris, elle sera abritée pendant toute la durée des JO dans le jardin des Tuileries, au niveau du Grand bassin rond, proche de l’entrée est, en face de la Pyramide du Louvre. Les Parisiens et touristes pourront aussi l’admirer dans l’hôtel de ville dans la nuit du 14 au 15 juillet, une dizaine de jours avant l’ouverture officielle des JO de Paris.