Les dessous du marché immobilier à Tours : de l’euphorie à l’atterrissage

Les dessous du marché immobilier à Tours : de l’euphorie à l’atterrissage

Le secteur immobilier à Tours : du boom à la stabilisation

Le marché de l’immobilier dans la ville de Tours connaît actuellement un ralentissement notable, similaire à la tendance observée dans plusieurs régions. Cet article est destiné à décrypter les transformations de ce marché spécifique.

Avantages de Tours et récent engouement immobilier

La cité tourangelle, peuplée de près de 140 000 résidents, est réputée pour sa douceur de vivre caractéristique du Val de Loire, son patrimoine historique préservé et son énergie portée par la jeunesse universitaire. Sa proximité avec la capitale, accessible en moins d’une heure par le TGV, a hissé sa popularité durant l’époque post-pandémique.

Des habitants de la région parisienne, à la recherche de résidences élargies dotées de jardins ou d’appartements spacieux avec extérieur, ont afflué vers Tours, provoquant une hausse significative des tarifs immobiliers – frôlant par moments les 4 000 euros le mètre carré, une somme impressionnante eu égard à la dimension de la commune.

Un marché immobilier qui retrouve son calme

La période d’effervescence semble cependant toucher à sa fin. Le marché immobilier s’est refroidi ces derniers mois. Vincent Briand, gestionnaire associé au sein de l’agence Era Tours, fait état d’un marché apathique en ville, mentionnant principalement la vente de résidences secondaires de caractère, acquises souvent sans recours au prêt bancaire.

En dépit de cette baisse d’activité, les demandes d’estimation pour vente recommencent à affluer. Les prix ont connu un ajustement, révélant une régression de 7,1 % d’après les données de MeilleursAgents sur l’année écoulée.

Quartiers de prédilection et prix correspondants

Centre-Ville : Un cachet historique et des espaces verts

Parmi les quartiers prisés, le centre historique de Tours, à deux pas du Musée des Beaux-Arts et de la célèbre cathédrale Saint-Gatien, séduit grâce à ses édifices des XVIIe et XVIIIe siècles. Les prix varient selon le type de biens, pouvant atteindre 400 000 euros pour un logement de quatre pièces d’environ 90 m² et jusqu’à 700 000 euros pour une maison.

Le Vieux-Tours : Dynamique et convoité par les étudiants

La zone entourant la Place Plumereau, avec ses maisons traditionnelles à colombages, est également très recherchée. Ce secteur animé est proche de l’université et attire ainsi une clientèle estudiantine. Pour l’acquisition d’un espace vert en ces confins, le montant peut s’élever à 900 000 euros.

Le quartier des Prébendes : Petit havre de paix et proximité de la gare

Plus au sud de la ville, le quartier des Prébendes est également prisé pour ses charmantes maisons de ville sur un niveau et sa proximité avec la gare TGV, offrant un cadre de vie agréable et pratique. Les prix s’élèvent ici à 700 000 euros pour une maison et environ 300 000 euros pour un appartement neuf de 60 m².

Cet aperçu du marché immobilier à Tours dévoile une transition de l’effervescence vers une phase plus tempérée, une évolution qui reflète le climat général des marchés immobiliers en France.

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