Le débat sur l’utilisation de l’intelligence artificielle dans l’armée : analyse du désaveu de Thales et Sopra Steria par Sébastien Lecornu
Le scepticisme de Sébastien Lecornu face aux géants du numérique dans la défense
Juste avant le réveillon de Noël, Sébastien Lecornu, actuellement maintenu dans sa charge au gouvernement de Gabriel Attal, a adressé une correspondance pour le moins singulière aux principaux fournisseurs de services numériques du ministère des armées. Il y manifestait sa volonté de discuter du rôle crucial joué par l’intelligence artificielle (IA) dans les conflits à venir.
L’IA, une arme de demain discutée aujourd’hui
Toutefois, il tempérait immédiatement les ardeurs des géants tels qu’Atos, Thales et Sopra Steria, suggérant qu’ils ne se hâtent pas à soumettre de nouvelles propositions économiques en la matière. Ces firmes, pourtant partenaires historiques de l’armée française en termes de solutions numériques, pourraient voir leur influence s’éroder notamment à cause d’une certaine réticence du ministre à leur égard.
Un vent de changement au ministère des armées
Selon des sources concordantes, une certaine défiance se fait sentir de la part du ministre vis-à-vis de ces entreprises françaises. Pour bon nombre de projets, le gouvernement se tournerait maintenant vers des développements réalisés en interne ou vers l’intégration de nouveaux venus dans le secteur.
Un avenir incertain pour les partenariats existants
La décision finale quant au rôle des entités traditionnelles dans la modernisation digitale de l’armée pourrait influencer de manière significative les stratégies de défense et l’utilisation de l’IA dans les conflits à l’horizon. Ce secteur hautement sensible continue donc d’être au cœur de vifs débats et réflexions gouvernementales.