Les États-Unis ont-ils découvert le secret de l’intelligence artificielle chinoise lors d’une rencontre en Suisse ?
Les États-Unis ont-ils trouvé la clé de l’intelligence artificielle chinoise en Suisse ? Découvrez les coulisses de cette rencontre au sommet qui pourrait changer la donne dans la course à l’IA.
Rencontre entre les États-Unis et la Chine sur l’IA
Le mardi dernier, des représentants des États-Unis et de la Chine se sont rencontrés à Genève pour discuter de l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA). Les États-Unis ont exprimé leur inquiétude quant à la “mauvaise utilisation” de l’IA par la Chine, tout en souhaitant poursuivre le dialogue qui vient de s’ouvrir avec Pékin sur ce sujet.
Les préoccupations des États-Unis
Les États-Unis ont souligné l’importance de garantir que les systèmes d’IA soient sûrs, sécurisés et dignes de confiance, afin de pouvoir en tirer profit et de continuer à bâtir un consensus mondial sur ces bases. Ils ont également évoqué les problèmes liés à la mauvaise utilisation de l’IA, y compris par la République populaire de Chine.
L’inquiétude grandissante de l’Occident
De plus en plus de pays occidentaux regardent avec inquiétude les progrès de la Chine en matière d’intelligence artificielle, notamment dans la création de deepfakes. Des observateurs craignent qu’ils ne soient utilisés pour manipuler l’opinion publique. C’est particulièrement le cas aux États-Unis, où la question a déjà été soulevée en vue de l’élection présidentielle de novembre prochain. Certains politiciens redoutent que l’IA ne soit utilisée pour diffuser de faux messages aux électeurs.
La réponse des plateformes numériques
Face à la montée en puissance des contenus truqués mais paraissant réels, la plateforme de vidéos TikTok a annoncé la semaine dernière qu’elle signalerait automatiquement les contenus générés par l’IA. Facebook et Google ont fait de même. C’est cependant TikTok qui suscite le plus de questions. Aux États-Unis, une loi adoptée en avril oblige son propriétaire chinois ByteDance à vendre l’application dans un délai de douze mois, sous peine d’interdiction sur le sol américain, où elle compte quelque 170 millions d’utilisateurs. Le réseau social a porté plainte contre les États-Unis à ce sujet.
En somme, la rencontre entre les États-Unis et la Chine sur l’IA a mis en lumière les préoccupations croissantes de l’Occident quant à l’utilisation de cette technologie par la Chine. Alors que certains se demandent si les États-Unis ont découvert le secret de l’IA chinoise, la réalité est que les discussions ont été “franches et constructives”, selon la porte-parole du Conseil de sécurité nationale, Adrienne Watson. L’avenir de l’IA et son utilisation par les différents pays restent néanmoins des sujets de grande préoccupation.