Vous avez MPOX ? Découvrez les symptômes, le traitement et la prévention !

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La MPOX, une pathologie infectieuse sous surveillance

Observée principalement en Afrique Centrale et de l’Ouest, la MPOX a fait l’objet d’études approfondies suite à sa diffusion globale débutée en mai 2022. Après l’éradication de la variole dans les années 1980, la cessation de la vaccination antivariolique a laissé une population protégée à hauteur de 80% grâce à l’immunité résiduelle. En 2022, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) reconnaissait cette maladie comme une urgence sanitaire de portée internationale, sa présence s’étant étendue à plus de 75 nations où elle n’était historiquement pas endémique.

Origines et classification du virus MPOX

Ce pathogène, un virus à ADN de la famille Poxviridae, est étroitement lié à celui de la variole. Identifié pour la première fois en 1958 chez des primates à Copenhague, il a depuis été attribué aux rongeurs comme principaux vecteurs de transmission à l’homme, bien que son réservoir exact reste non spécifié. Parmi ses souches, on distingue celles du bassin du Congo et d’Afrique de l’Ouest, cette dernière étant à l’origine des cas récents en Europe.

Modes de transmission de la MPOX

La MPOX se propage de l’animal à l’homme (zoonose) et ensuite parmi les humains par plusieurs voies : contact direct avec des animaux porteurs, lésions cutanées, fluides corporels, ou matériel contaminé, et potentiellement par les voies respiratoires. Les récentes flambées en dehors des zones endémiques ont mobilisé des recherches pour élucider l’épidémiologie exacte de la maladie. Une surveillance accrue est essentielle pour contrôler la propagation.

Manifestations cliniques de la MPOX

Les signes cliniques de la MPOX incluent une période d’incubation suivie d’une phase fébrile et une phase éruptive caractérisée par des éruptions cutanées, typiquement aux extrémités et zones génitales ou péri-anales. Les symptômes disparaissent habituellement après 2 à 4 semaines. Cependant, des complications graves peuvent survenir, avec un taux de mortalité avoisinant 0,03% dans les cas hors Afrique en 2022.

Dépistage de la MPOX

Le diagnostic privilégie d’abord une approche clinique effectuée par des spécialistes, avant une confirmation par PCR. Il est important de différencier la MPOX d’autres maladies présentant des manifestations éruptives similaires.

Prise en charge thérapeutique de la MPOX

Traitement de choix pour les cas graves, un antiviral, originellement conçu contre la variole, est préconisé dès le début des symptômes. Des orientations cliniques pour les soignants de premier recours sont accessibles via les organismes de santé publique.

Prévention de la MPOX

  • Promotion de la distance homme-faune en zones endémiques.
  • Réduction des facteurs de risque environnementaux, sociaux et économiques.
  • Information et sensibilisation sur les modes de transmission interhumains.
  • Mise à disposition de tests rapides.
  • Efficacité des vaccins antivarioliques traditionnels et récents.

Les recommandations de vaccination sont particulièrement orientées vers les groupes à haut risque, y compris dans des stratégies de prévention préexposition.

Étendue de la MPOX

Initialement repérée en République Démocratique du Congo en 1970, la MPOX a majoritairement affecté les régions forestières d’Afrique. Récemment, une augmentation des cas et une propagation géographique, y compris dans des zones urbaines et hors Afrique, sont observées. La réduction de l’immunité collective, suite à l’arrêt de la vaccination antivariolique, pourrait être l’une des raisons de cette extension.

Développements récents et ressources additionnelles

Notre compréhension de la MPOX évolue avec la situation épidémiologique mondiale actuelle. Pour des données plus précises, consultez les rapports et fiches maladie de l’OMS.

Janvier 2024

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