Sora, l’IA d’OpenAI crée son premier clip musical révolutionnaire
Dans le monde de la technologie, une révolution est en marche : Sora, l’intelligence artificielle d’OpenAI, a créé son premier clip musical innovant. Découvrez comment cette avancée marque un tournant dans l’industrie de la musique.
Révolution dans l’industrie musicale : Sora, l’IA d’OpenAI, signe un clip innovant
Dans le monde en constante évolution de la création audiovisuelle, une nouvelle étape vient d’être franchie. Le dernier clip de Washed Out a été entièrement conçu par Sora, l’intelligence artificielle d’OpenAI capable de transformer du texte en vidéo.
Une opportunité pour les artistes au budget limité
Le réalisateur de ce clip, Paul Trillo, fait partie des rares artistes ayant eu l’opportunité d’expérimenter cette technologie de pointe. Pendant quatre minutes, le clip de The Hardest Part emmène le spectateur dans un voyage à travers les moments clés de la vie d’un couple. Particularité notable : aucun des personnages présents dans l’œuvre n’est un acteur. En effet, ils ont tous été générés par l’intelligence artificielle.
Selon Trillo, cette technologie offre de nouvelles perspectives aux artistes disposant de ressources financières limitées. « Sans les contraintes budgétaires et sans avoir à me déplacer dans différents lieux, j’ai pu explorer toutes les possibilités et les issues imaginables de la vie de ce couple », a-t-il déclaré dans le Los Angeles Times.
Un processus de création complexe
Pour générer des séquences utilisables, le réalisateur a rédigé des prompts contenant les détails les plus précis possibles, la vidéo impliquant de nombreux décors. Le rendu n’a pas toujours été parfait, parfois même « chaotique ». En y regardant de plus près, on remarque que les personnages principaux du clip varient légèrement d’une séquence à l’autre.
Au final, Trillo a utilisé 55 des 700 clips générés par Sora. La vidéo a été finalisée en un total de six semaines.
Des controverses autour de Sora
Pour le moment, Sora n’est pas accessible au grand public, OpenAI privilégiant les premiers retours des artistes avant une diffusion plus large. Cette technologie, en raison de sa qualité indéniable, a suscité de vives inquiétudes dans les milieux créatifs. Sam Altman, PDG de la start-up, a d’ailleurs entamé une tournée de séduction auprès des producteurs et réalisateurs d’Hollywood, afin de les convaincre de l’utilité de son produit dans les industries du cinéma et de la télévision.
L’année dernière, le vaste mouvement de grève qui a ébranlé Hollywood était en partie dû au recours à l’IA au détriment des scénaristes, monteurs, etc. Avec la mise sur le marché de produits tels que Sora, ces craintes risquent d’être rapidement ravivées.
La manière dont le modèle a été entraîné pose également question. OpenAI n’a pas fourni de détails sur la formation de Sora, mais YouTube est monté au créneau, affirmant que l’utilisation de ses vidéos à de telles fins était illégale.