Saint-Ouen-des-Alleux : la fermeture de la boulangerie entraîne la condamnation de la mairie
Le conflit judiciaire autour de l’ancienne boulangerie de Saint-Ouen-des-Alleux trouve son épilogue
L’extinction des fourneaux de la boulangerie de la commune de Saint-Ouen-des-Alleux, qui s’était produite durant l’été précédent, a conduit à une bataille juridique se soldant par la sanction de la municipalité en ce début d’année.
Un été sans pain chaud
Après une courte période d’ouverture de quatre mois seulement, le commerce boulanger local P&B a tiré ses volets fin juillet, laissant les villageois sans leur fournisseur de pains et pâtisseries habituel.
Des boulangers face à la justice
Dans le sillage de cette fermeture, Lorenn Piekowsky-Delarue et Henri Virmouneix, les artisans boulangers, ont décidé de porter l’affaire devant les tribunaux en poursuivant la municipalité tenue responsable de leur mésaventure.
Une sentence récente
- Date du jugement: 12 janvier
- Verdict: La mairie est coupable de négligences multiples
- Réparations ordonnées: Restauration d’éléments fonctionnels du site et indemnisation des boulangers
Les conséquences d’un procès
La condamnation de la mairie comprend la rénovation obligatoire de la porte des dépendances, la réparation des dommages pour négligence de l’entretien du lieu et le paiement des frais de justice. Un total de 2000 euros est ainsi octroyé aux boulangers à titre compensatoire.
Une querelle de vérité
Face aux déclarations du premier magistrat, Pierre Thomas, évoquant des gestionnaires communaux peu compétents, les boulangers rétablissent les faits : c’est eux qui ont engagé les poursuites et non l’inverse. Ils dénoncent aussi la tendance de la municipalité à gaspiller les finances publiques en affrontements judiciaires évitables.
Des investissements contestés
S’ajoute à ce tableau un reproche sur des dépenses jugées excessives de la part de la mairie pour nettoyer et rééquiper la boulangerie après leur départ.
Un espoir d’activité brisé
Les boulangers déplorent une chance de travail serein brisée prématurément, après à peine trois mois d’exploitation, une mésaventure semblable partagée par d’autres commerçants mis en cause par la municipalité.
Un détail judiciaire significatif
Il est à noter que malgré le verdict positif pour le duo, leur demande de réparation concernant le portail a été rejetée par le tribunal.
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