Pimkie : Découvrez quels sont les 36 magasins menacés de fermeture

Restructuration chez Pimkie : les points de vente en sursis
La chaîne de magasins de vêtements féminins Pimkie fait face à une réorganisation majeure. Alors que le personnel pressentait déjà des bouleversements, la réalité s’est révélée le jeudi 18 janvier : environ 239 emplois pourraient être supprimés, conséquence de la fermeture annoncée de cinquante points de vente de la marque.
Les boutiques Pimkie concernées par les fermetures
L’annonce récente spécifie que trente-six boutiques Pimkie sont susceptibles de cesser leurs activités en 2024, soulevant l’inquiétude pour 239 postes. Ce mouvement s’inscrit dans un contexte délicat pour l’industrie de l’habillement, frappée par une perte de près de 50 000 emplois depuis une décennie.
- Ouest : Cherbourg Cotentin CC, Caen Mondeville CC, La Roche-sur-Yon
- Sud-Ouest : Bordeaux centre, Bordeaux Le Lac CC, Bayonne CC BAB 2, Toulouse Portet CC, entre autres
- Sud-Est : Lyon Saint-Genis CC, Marseille La Valentine CC, Marseille CV, etc.
- Nord : Lille, Villeneuve-d’Ascq CC, Valenciennes CV, et d’autres zones
- Région parisienne et centre : Divers magasins à Paris, Rouen Barentin CC, Orléans CV et autres
Conséquences au sein du siège de Pimkie
Les perturbations ne se limitent pas aux magasins. Le siège de Pimkie verra la suppression de 42 postes, sur un total de 143. Le recentrage de l’enseigne cite des raisons telles que le climat économique actuel, le déclin de l’affluence clientèle et les impacts de l’inflation.
La mutation vers Miniso
L’une des évolutions remarquables de cette transition est la conversion prévue de quatorze boutiques Pimkie en points de vente Miniso, une marque chinoise spécialisée dans les accessoires de la vie quotidienne. L’incertitude règne parmi les employés, particulièrement ceux du siège, qui se retrouvent face à un avenir professionnel incertain.
La stratégie inclut également la transformation de plusieurs magasins en affiliés, autrement dit, en boutiques franchisées. Les représentants des employés craignent que cela entraîne des suppressions d’emplois supplémentaires, potentiellement entre 400 et 500 postes à l’échelle de l’entreprise.
Perspective d’emploi dans le prêt-à-porter
Avec ces réorganisations structurelles, il est essentiel de souligner les enjeux économiques et sociaux pour le secteur du prêt-à-porter et ses travailleurs. Les syndicats appellent à une attention particulière sur les répercussions humaines de ces décisions stratégiques.