personnes en Corse manifestent contre la loi ‘asile-immigration
Manifestations Corses en Opposition à la Nouvelle Législation sur l’Asile
Ce dimanche, l’appel de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) a fait écho dans les villes de Bastia, Ajaccio et Calvi où des cortèges comptant un nombre significatif de manifestants se sont assemblés. Plusieurs centaines de citoyens ont exprimé leur mécontentement face à la récente législation relative à l’asile et à l’immigration, mais aussi en réaction à la progression des idéologies d’extrême droite dans le paysage politique.
Mobilisation de Diverses Entités Progressistes
- Syndicats
- Partis politiques de gauche
- Créateurs et acteurs culturels
- Associations civiques
Convergeant aux abords des centres administratifs préfectoraux de Bastia, Ajaccio et par devant la sous-préfecture de Calvi, environ 500 individus ont manifesté leur rejet d’une loi, promulguée fin décembre, jugée répressive et actuellement sous l’examen du Conseil constitutionnel qui s’apprêtait à rendre un avis ce jeudi.
Les Enjeux Soulevés par les Manifestants
La communauté insulaire de gauche déplore à travers cette loi une atteinte aux principes d’équité, de solidarité et de liberté de circulation. Marie-José Bellagamba, avocate et membre de la LDH Corse, relève que la loi menace non seulement le droit d’asile, mais également celui des résidents réguliers et irréguliers.
Une réponse à l’Idéologie de l’Extrême Droite
L’inquiétude ne réside pas uniquement dans les dispositions de cette loi, mais aussi dans la montée des idées xénophobes qui menacent la cohésion sociale. Une tribune intitulée “Pour une Corse de la fraternité, contre la loi de la honte et contre l’extrême droite”, lancée en amont de ces rassemblements, a recueilli plus de 450 signatures, marquant l’opposition à une “loi de la haine” et appelant à résister contre la segmentation de la société corse.
Un Appel aux Valeurs Humaines Fondamentales
Les signataires de la tribune et les manifestants partagent une alerte commune : celle de la montée des discours haineux et des appels à la violence, susceptibles d’engendrer un repli identitaire dangereux pour l’avenir. Ainsi, insistent-ils, le débat transcende les frontières de l’île de Beauté et de l’Hexagone pour toucher les valeurs universelles de l’humanité.