Mangez-vous sans le savoir des aliments industriels sucrés même en salé ? Découvrez l’incroyable vérité !
La réalité cachée des sucres dans nos assiettes, même en plats salés
Selon une analyse récente portant sur l’alimentation, une réduction de l’ajout d’ingrédients sucrés a été observée. Cependant, cela ne signifie pas une diminution de la douceur des produits. En effet, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) a mené une investigation exhaustive qui s’étend de 2008 jusqu’à 2020, couvrant ainsi plus de 50.000 denrées alimentaires transformées. Ces investigations comprenaient tant les aliments tradionnellement sucrés que les préparations salées.
Déclin des sucrants dans l’industrie alimentaire
Au fil de la dernière décennie, une tendance à la baisse de l’utilisation des constituants sucrants a été identifiée, notamment les sirops et édulcorants synthétiques tels que l’aspartame. Les acteurs de l’industrie alimentaire montrent une prédilection réduite pour l’usage intensif de ces composants, orientant plutôt leurs choix vers des ingrédients jugés plus naturels, comme le sucre de table ou les jus de fruits.
La présence d’édulcorants artificiels a en particulier marqué un net recul, révèle l’Anses. A contrario, les sirops et les jus de fruits sont préférés car ils dégagent une image de naturalité.
Des aliments toujours aussi doux?
Malgré ces évolutions, il serait prématuré de conclure à une baisse générale du sucre dans l’alimentation. En 2020, une majorité significative d’aliments, incluant les offres salées, présentaient encore des additifs sucrés. L’étude, se focalisant sur la nature et la fréquence des ingrédients, et non sur les quantités précises, qui restent souvent non spécifiées sur les emballages, ne fournit pas de directrices claires en termes de conséquences sur la santé publique.
Baisse notoire du sucre dans les boissons
En parallèle, un autre rapport de l’Anses, axé sur les boissons non alcoolisées, confirme une diminution effective de la teneur en sucre au cours de la période concernée. Une tendance qui s’amplifie significativement depuis l’année 2013 et qui peut être en partie attribuée à l’introduction d’une taxation spécifique sur les boissons avec ajouts de sucres ou d’édulcorants, effective dès 2012.
Conclusion : Si les producteurs de l’industrie alimentaire adaptent leurs formules, affichant une baisse de certains ingrédients sucrants, l’impact global sur la teneur en sucre des produits alimentaires reste mitigé. La vigilance reste donc de mise pour les consommateurs soucieux de leur consommation en sucres.