À Rennes, la controverse autour du squat : analyse des divisions parmi les élus du Conseil régional

À Rennes, la controverse autour du squat : analyse des divisions parmi les élus du Conseil régional

Division au sein du Conseil régional de Rennes face à un squat

Le 12 janvier 2024, à Rennes, un phénomène récurrent s’invite à nouveau dans l’actualité : un squat animé par un groupe de soutien aux individus en situation irrégulière est né dans un édifice régional inoccupé. Cet édifice est l’ancien siège de la direction des voies navigables situé au cœur de la capitale bretonne. Ce n’est autre que la dernière adresse d’accueil pour une cinquantaine de sans-papiers délogés d’un autre local, la Halle Robert Launay, propriété de la municipalité, suite à une décision judiciaire.

Les réactions des élus

  • Position des écologistes : Devant la rigueur climatique hivernale, les élus verts du Conseil régional prônent la recherche d’une réponse adaptée et respectueuse pour les occupants. Ils insistent sur la responsabilité de l’État quant à l’hébergement d’urgence et exhortent la Région et les instances préfectorales à collaborer avec les organismes associatifs pour trouver une issue acceptable.
  • Vision du Rassemblement national : Gilles Pénelle, représentant régional du parti, exprime son mécontentement vis-à-vis de la prise illégale de cet espace par une organisation cataloguée à l’extrême gauche et des étrangers en position irrégulière. Il souligne que ces individus ne sont pas habilités à se trouver sur le sol national faute d’asile et soutient le droit des résidents locaux dérangés par cette situation. Sa demande est claire : une intervention rapide des responsables régionaux pour mettre un terme à ce squat.

La position officielle de la Région Bretagne

Entre constat d’occupation illégale par un huissier rebuté à l’entrée et une procédure judiciaire entamée pour débloquer la vente du bâtiment, la Région Bretagne se trouve dans une posture délicate. Tout en confirmant l’incapacité d’accéder au bien compromis, les autorités régionales insistent sur la nécessité de gérer ce dossier avec humanité et dignité, conformément aux lois françaises en cette période hivernale exigeante.

Une affaire entre les mains de la justice

La collectivité régionale, tout en souhaitant une prise en charge juste des occupants dans le besoin, attend que la justice tranche sur cette affaire qui touche aussi bien le domaine humain que le patrimonial.

En conclusion

L’occupation d’un bâtiment régional par des sans-papiers et le soutien d’une association révèlent les clivages politiques au sein du Conseil régional de Bretagne. Entre urgence humaine et cadre légal, la situation soulève des questions éthiques et juridiques qui sont désormais entre les mains de la justice.

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