Vous souffrez de dépression à cause de vos trajets domicile-travail ? Découvrez pourquoi la longue durée pourrait être la cause !
Le lien entre dépression et durée des déplacements domicile-travail
Des chercheurs sud-coréens ont mis en évidence un rapport préoccupant entre le temps consacré chaque jour au trajet domicile-travail et la santé mentale des individus. Des études montrent qu’un temps de transport excessif peut entraîner une hausse du risque de souffrir de surpoids, de troubles du sommeil, de consommation accrue d’alcool et de symptômes dépressifs.
Corée du Sud : une illustration marquante
La Corée du Sud, où l’on observe des durées moyennes de déplacement parmi les plus longues et des niveaux de dépression élevés par rapport aux autres nations de l’OCDE, a servi de cadre à cette recherche. Dong-Wook Lee et son équipe ont analysé les réponses à un questionnaire sur le bien-être de plus de 23 000 participants, étayant ce constat.
Des trajets chronophages et leurs conséquences
Avec un trajet moyen de 47 minutes pour se rendre au travail, les travailleurs sud-coréens cumulent près de quatre heures de transport en semaine. Il apparaît qu’un quart des personnes sondées expérimentent des symptômes de dépression. De plus, le risque de présenter ces symptômes est accru de 16 % chez ceux qui ont un temps de déplacement supérieur à une heure en comparaison avec ceux dont le trajet est inférieur à trente minutes.
Différence d’impact selon les profils
La détérioration de la santé mentale est plus marquée chez les hommes célibataires travaillant plus de 52 heures par semaine et sans enfants. Concernant les femmes, les plus touchées sont celles avec des revenus modestes, peu de changements professionnels et ayant des enfants à charge.
Alternatives de transport : un enjeu pour la santé mentale
Bien que l’étude coréenne ne distingue pas le mode de transport des répondants, d’autres recherches indiquent qu’opter pour des moyens de transport plus actifs tels que le vélo ou la marche pourrait favoriser une meilleure santé mentale.
Il est donc crucial de repenser la mobilité urbaine et de promouvoir des alternatives de déplacement qui enrichissent la qualité de vie.