Le jeûne intermittent de 8 heures peut-il augmenter votre risque de décès cardiovasculaire de 90 % ? Découvrez la vérité choquante !

Le jeûne intermittent de 8 heures peut-il augmenter votre risque de décès cardiovasculaire de 90 % ? Découvrez la vérité choquante !

Les potentiels dangers cardiaques liés au jeûne intermittent de 8 heures

Lors des récentes sessions scientifiques EPI Lifestyle 2024 de l’Association Américaine de Cardiologie (AHA), une nouvelle recherche a été divulguée, mettant en lumière une possible association entre la pratique du jeûne intermittent de 8 heures et une augmentation significative du risque de mortalité liée à des pathologies cardiaques.

Le concept du jeûne intermittent décrypté

Le jeûne intermittent consiste en une restriction des heures de consommation alimentaire quotidienne. Il ne focalise pas sur les types d’aliments ingérés mais plutôt sur les créneaux horaires pendant lesquels on s’alimente. Parmi les variantes, on retrouve notamment le jeûne 16/8, qui implique 16 heures de jeûne suivies de 8 heures durant lesquelles l’alimentation est permise, et le modèle 5/2, basé sur une alimentation normale pendant cinq jours et un jeûne ou apport calorique minime les deux jours restants.

Dans l’étude concernée, on se concentre sur le jeûne de 8 heures par jour, limitant ainsi le temps d’alimentation et prolongeant la période de jeûne à 16 heures.

Des avantages notables mais incertains

  • Supports métaboliques, tels que l’amélioration de la sensibilité à l’insuline et la régulation du glucose.
  • Effets bénéfiques possibles sur la perte de poids et la réduction de l’inflammation.
  • Interrogations sur la pérennité des effets positifs, notamment en matière de perte de poids à long terme.
  • Preoccupations liées à l’impact du jeûne intermittent sur la santé mentale, émotionnelle et le risque de troubles alimentaires.

Il reste essentiel d’approfondir les recherches pour peser les avantages face aux inconvénients de cette méthode.

Une élévation alarmante du risque de mortalité cardiaque

Cette récente étude s’est penchée sur un échantillon de plus de 20 000 adultes américains sur une durée approximative de huit ans. Elle a mis en exergue une hausse de 91 % du risque de décès cardiovasculaire chez les adeptes du jeûne de 8 heures par rapport à ceux qui s’alimentent sur une période plus large, habituellement de 12 à 16 heures.

La cohérence de cette observation a été maintenue après avoir ajusté divers facteurs comme l’âge, le genre, l’activité physique et l’indice de masse corporelle (IMC).

Limites à prendre en compte

  • Dépendance à l’auto-évaluation des données diététiques, susceptible de mener à des imprécisions.
  • Omission de la qualité nutritive de l’alimentation et des motivations personnelles derrière le choix du jeûne intermittent, facteurs qui pourraient influer sur les implications santé.

Les informations apportées ici sont informatives et ne se substituent pas à un avis médical professionnel.

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