Nouvelle-Calédonie : Déploiement de l’armée, l’EHESS délogée et David Copperfield accusé de violences sexuelles
Dans un tournant dramatique des événements en Nouvelle-Calédonie, l’armée a été déployée suite à des tensions croissantes, tandis que l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) a été contrainte de quitter ses locaux. Parallèlement, des allégations graves émergent contre le célèbre illusionniste David Copperfield, accusé de violences sexuelles. Cet article examine en détail chacun de ces développements surprenants et leurs implications potentielles.
Déploiement militaire suite aux émeutes en Nouvelle-Calédonie
Face à une montée significative des tensions en Nouvelle-Calédonie marquée par plusieurs jours d’émeutes, le gouvernement a pris la décision de déployer l’armée pour rétablir l’ordre. Cette mesure intervient après que des manifestations ont dégénéré, faisant plusieurs morts et de nombreux blessés. Un couvre-feu a également été instauré dès 20 heures le mercredi 15 mai, signalant la gravité de la situation sécuritaire. Le Premier ministre Gabriel Attal a affirmé que tous les efforts nécessaires seraient mis en œuvre pour faciliter un retour au calme, condition sine qua non à l’ouverture de tout dialogue ultérieur. Des discussions plus approfondies sur cette crise sont prévues lors des sessions de crise quotidiennes.
Évacuation de l’EHESS par les forces de l’ordre
Le même jour, une opération de police a eu lieu à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) d’Aubervilliers pour mettre fin à l’occupation des locaux par des militants propalestiniens, initiée plus tôt dans la semaine. Cette intervention a abouti à l’évacuation d’une quarantaine de militants sans incidents majeurs. Le bâtiment restera fermé le lendemain pour des raisons de sécurité. Bien que l’occupation ait été rapportée comme pacifique, les autorités ont procédé à l’évacuation pour préserver l’ordre public.
Accusations de violences sexuelles contre David Copperfield
David Copperfield, célèbre illusionniste, fait face à des accusations graves de violences sexuelles formulées par seize femmes. Ces allégations concernent des faits qui se seraient produits entre la fin des années 1980 et 2014, certains impliquant des mineures. Trois victimes présumées ont rapporté avoir été droguées avant des actes sexuels forcés. L’enquête, révélée par un grand quotidien britannique, inclut des témoignages de près de cent personnes ainsi que l’examen de divers dossiers judiciaires. Les représentants légaux de Copperfield ont nié toutes les accusations, défendant le professionalisme et l’intégrité de leur client.