La Russie recrute de force des travailleurs pour combler le manque de main-d’œuvre dans le secteur du pétrole et du gaz en Ukraine

La Russie recrute de force des travailleurs pour combler le manque de main-d’œuvre dans le secteur du pétrole et du gaz en Ukraine

La Russie contraint des travailleurs à rejoindre ses sites pétroliers en Ukraine. Une pratique inquiétante pour combler son besoin de main-d’œuvre.

Conflit ukrainien : l’impact sur la main-d’œuvre russe

Depuis le début du conflit en Ukraine, la Russie fait face à une pénurie de main-d’œuvre dans plusieurs secteurs clés de son économie. Parmi eux, le secteur du pétrole et du gaz, qui est un pilier de l’économie russe, est particulièrement touché. Selon les dernières estimations, quelque 150 000 soldats russes ont été tués depuis le début des hostilités, ce qui a un impact direct sur la main-d’œuvre disponible dans le pays.

La Russie dépense ses soldats sans compter

Dans sa quête de nouveaux territoires dans l’Est de l’Ukraine, la Russie dépense les soldats sans compter, et s’appuie sur ses conscrits pour combler les trous. Ce printemps, quelque 147 000 jeunes hommes âgés de 18 à 30 ans doivent rejoindre l’armée. Ils seront poussés à contractualiser par d’alléchantes propositions financières : dans un pays où 11% de la population vivait en 2021 sous le seuil de pauvreté selon Statista, la prime d’engagement forfaitaire nationale de 195 000 roubles attire un public en difficulté financière.

Le secteur du pétrole et du gaz en manque de main-d’œuvre

Le secteur du pétrole et du gaz, qui offre traditionnellement des salaires plus élevés que les autres branches de l’industrie, fait face à des difficultés de recrutement, se retrouvant en concurrence avec l’armée russe et les fabricants d’armes pour recruter des travailleurs. Ainsi, le secteur pétrolier et gazier russe manque d’environ 40 000 employés cette année, selon les estimations de Kasatkin Consulting, basé à Moscou.

Les travailleurs immigrés aux abonnés absents

Il faut également prendre en compte le vide laissé par les travailleurs immigrés, aux abonnés absents depuis le début des hostilités en 2022. En 2023, l’afflux net officiel de migrants étrangers dans le pays s’est élevé à près de 110 000 personnes, à peine un quart du niveau de 2021.

Des mesures pour pallier le manque de main-d’œuvre

Pour pallier le manque de main-d’œuvre, les industries gazières et pétrolières sont toutes voiles dehors, à grand renfort d’avantages en nature. Selon les offres d’emploi publiées sur le site hh.ru, un travailleur de terrain effectuant des rotations mensuelles quelque part en Sibérie ou dans l’Arctique peut s’attendre à des “repas chauds trois fois par jour” et à des visites médicales régulières prises en charge par l’employeur. Certains employeurs proposent également des incitations qui rappellent celles de l’ère soviétique, telles que des “cadeaux de nouvel an pour les enfants” et des voyages dans des centres de villégiature.

L’impact économique du conflit ukrainien

Le conflit ukrainien a donc un impact direct sur l’économie russe, en particulier sur le secteur du pétrole et du gaz. La guerre arrive au sommet de la pile des problématiques qui ont grignoté la part des actifs dans la population russe ces dernières décennies. Les bouleversements économiques de 1990, suite à l’éclatement de l’URSS, ont fait chuter le taux de natalité, et la barre ne s’est pas redressée depuis. Entre 2007 et la fin de l’année 2021, la population active de la Russie a diminué de 5,8 millions de personnes. Il faut ajouter à cela les 750 000 décès liés au Covid

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In the ongoing conflict between Russia and Ukraine, the death toll continues to rise. Recent estimates by the French Minister of Foreign Affairs put the number of Russian soldiers killed at around 150,000, a staggering figure that highlights the human cost of the war. Meanwhile, Ukrainian President Volodymyr Zelensky has claimed that as many as 180,000 Russian soldiers have lost their lives in the fighting.
As Russia continues to push for control over Eastern Ukraine, it has been pouring soldiers into the fray without hesitation. To maintain its manpower, the Russian government is relying heavily on conscription, with some 147,000 young men between the ages of 18 and 30 expected to join the army this spring. The country’s poverty rate, which stood at 11% in 2021 according to Statista, has made the military’s offering of 195,000 rubles in signing bonuses an attractive proposition for many.
However, Russia’s aggressive recruitment tactics are having unintended consequences on its economy. The energy sector, which traditionally offers higher salaries than other industries, is struggling to find workers. As Bloomberg reports, companies in the oil and gas industry are finding themselves in competition with the military and weapons manufacturers for recruitment, resulting in a shortfall of around 40,000 employees this year alone, according to estimates by Moscow-based Kasatkin Consulting.
Furthermore, the drop in immigration since the beginning of hostilities in 2022 has only exacerbated the problem. The official net inflow of foreign migrants to Russia last year was around 110,000 people, a mere quarter of the 2021 level.
The war in Ukraine has added to the list of problems that have been dwindling Russia’s working-age population for decades. The economic upheaval of 1990 following the collapse of the Soviet Union led to a drop in the birth rate, which has yet to recover. Between 2007 and the end of 2021, Russia’s working-age population declined by 5.8 million people, and the 750,000 COVID-related deaths between 2020 and 2022 have only worsened the situation.
To address the labor shortage, energy companies are pulling out all the stops, enticing workers with perks such as free meals, medical check-ups, holiday gifts for children, and vacation packages, reminiscent of Soviet-era practices. Some firms have even introduced referral schemes, offering bonuses of up to $100 for each new employee brought in.
However, any slowdown in the energy sector could have far-reaching consequences for the Russian economy. The oil and gas industry accounts for 27% of Russia’s GDP, with exports making up around 57% of the country’s total exports, according to Deputy Prime Minister Alexander Novak. With revenue from oil and gas sales projected to almost double this year compared to 2023, thanks to rising prices, Russia cannot afford to let the labor shortage derail its economic growth.
The war in Ukraine has left Russia in a precarious position, forced to balance its military ambitions with the needs of its economy. As the conflict drags on, it remains to be seen how Russia will navigate this complex and interconnected web of challenges.

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