Le changement d’heure : Êtes-vous prêt à perdre une heure de sommeil ce week-end ?
Adaptation au passage à l’heure d’été
L’ajustement de nos montres est imminent, car dans la nuit qui conclut le samedi et introduit le dimanche, nous avancerons l’heure. Précisément, lorsqu’il indiquera 2 heures, il faudra passer directement à 3 heures. Cette transition, qui se répète annuellement, s’accompagne d’une réduction d’une heure de repos nocturne, ceci dans le but de prolonger la lumière du jour dans nos activités quotidiennes.
L’origine historique
La décision de changer d’heure deux fois par an remonte à 1976, à la suite d’une crise énergétique. C’est à l’arrivée du printemps et à celle de l’automne que ces ajustements sont définis, afin de tirer parti d’une luminosité plus importante durant les jours.
Économies d’énergie avancées
L’objectif premier de cette mesure était d’aligner les horaires humains avec la lumière solaire pour diminuer la consommation énergétique. Des études de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) ont récit que le changement d’heure en 2009 avait permis d’épargner 440 GWh.
Un phénomène à l’échelle planétaire
À partir de 1998, l’uniformisation des changements d’heure s’est effectuée à travers l’Union européenne et au-delà, avec 70 nations l’ayant adoptée, parmi lesquelles figurent le Canada et les États-Unis.
Controverses
Ces changements ne sont pas exempts de critiques. Certains effets indésirables, tels que le bouleversement de l’horloge biologique, les perturbations du sommeil et les fluctuations des rythmes hormonaux, sont soulignés et ne seraient pas compensables par l’éclairage artificiel.
Le futur des changements d’heure
Un projet stoppant ces alternances a été voté en 2019 par le Parlement européen, mais des événements mondiaux ont retardé les discussions. Il faudra probablement patienter pour voir disparaître cette pratique saisonnière.