Un procès déconcertant : quand elle fait assassiner son « sosie » pour simuler sa propre mort
Une affaire stupéfiante : Assassiner son alter ego pour feindre son décès
Mise à jour le 16 janvier 2024, 21h50. Imaginable dans un thriller, cette histoire sordide prend ses racines en Allemagne où une jeune femme, âgée d’à peine 24 ans, fait l’objet d’une accusation d’assassinat pour avoir mis fin à la vie de quelqu’un lui ressemblant étrangement. Dans une tentative désespérée de faire croire à sa propre mort, elle a ourdi un complot qui la conduit aujourd’hui devant les tribunaux. Originale de l’Allemagne et de l’Irak, la jeune femme est impliquée dans un procès à Ingolstadt visant à élucider les circonstances autour de la mort d’une esthéticienne. Le corps de la victime avait été retrouvé portant de multiples marques de blessures par arme blanche. C’est sur les réseaux sociaux que la prévenue a déniché sa victime, la ciblant pour leur étonnante similitude physique. L’accusatrice, confrontée à des troubles familiaux, avait scruté le réseau Instagram dans la quête d’une comparse involontaire. Elle a attiré plusieurs femmes en leur suggérant de se rencontrer pour des motifs divers. La police bavaroise a dévoilé lors d’une conférence les détails des interpellations précédant le crime. Ce fut finalement une esthéticienne, vivant aussi dans le sud de l’Allemagne, qui accepta l’invitation perfide. Prétendant donner des conseils sur la mode et la beauté en ligne, l’accusée avait appâté la victime avec la promesse d’un soin esthétique sans frais. Avec un complice, elle l’a emmenée dans une forêt où elle a commis le crime avant de disposer le corps dans sa propre automobile pour accréditer l’impression qu’elle avait été celle qui avait péri. La ressemblance était si frappante que même sa famille fut dupée au début. Lors de l’ouverture du procès, les défenseurs de l’accusée, aux côtés d’un second suspect, ont plaidé pour une interruption, arguant d’un manquement dans la réception opportune des documents du procès. D’après une publication de Der Spiegel, la jeune femme fait partie du groupe ethnique des Yazidis et avait connu un divorce complexe qui a conduit à des tensions familiales. Elle aurait même eu le dessein d’orchestrer l’assassinat d’un membre de sa famille suite à des différends post-divorce.Le théâtre macabre d’un meurtre sous couvert d’identité
Une parfaite ressemblance utilisée pour tromper
La genèse d’un complot froidement calculé
Une tromperie macabre mise en scène
Les rebondissements judiciaires
Mise à jour le 16 janvier 2024, 21h50.
Le théâtre macabre d’un meurtre sous couvert d’identité
Imaginable dans un thriller, cette histoire sordide prend ses racines en Allemagne où une jeune femme, âgée d’à peine 24 ans, fait l’objet d’une accusation d’assassinat pour avoir mis fin à la vie de quelqu’un lui ressemblant étrangement. Dans une tentative désespérée de faire croire à sa propre mort, elle a ourdi un complot qui la conduit aujourd’hui devant les tribunaux.
Une parfaite ressemblance utilisée pour tromper
Originale de l’Allemagne et de l’Irak, la jeune femme est impliquée dans un procès à Ingolstadt visant à élucider les circonstances autour de la mort d’une esthéticienne. Le corps de la victime avait été retrouvé portant de multiples marques de blessures par arme blanche. C’est sur les réseaux sociaux que la prévenue a déniché sa victime, la ciblant pour leur étonnante similitude physique.
La genèse d’un complot froidement calculé
L’accusatrice, confrontée à des troubles familiaux, avait scruté le réseau Instagram dans la quête d’une comparse involontaire. Elle a attiré plusieurs femmes en leur suggérant de se rencontrer pour des motifs divers. La police bavaroise a dévoilé lors d’une conférence les détails des interpellations précédant le crime. Ce fut finalement une esthéticienne, vivant aussi dans le sud de l’Allemagne, qui accepta l’invitation perfide.
Une tromperie macabre mise en scène
Prétendant donner des conseils sur la mode et la beauté en ligne, l’accusée avait appâté la victime avec la promesse d’un soin esthétique sans frais. Avec un complice, elle l’a emmenée dans une forêt où elle a commis le crime avant de disposer le corps dans sa propre automobile pour accréditer l’impression qu’elle avait été celle qui avait péri. La ressemblance était si frappante que même sa famille fut dupée au début.
Les rebondissements judiciaires
Lors de l’ouverture du procès, les défenseurs de l’accusée, aux côtés d’un second suspect, ont plaidé pour une interruption, arguant d’un manquement dans la réception opportune des documents du procès. D’après une publication de Der Spiegel, la jeune femme fait partie du groupe ethnique des Yazidis et avait connu un divorce complexe qui a conduit à des tensions familiales. Elle aurait même eu le dessein d’orchestrer l’assassinat d’un membre de sa famille suite à des différends post-divorce.