Tragédie au port du Havre : les conclusions de l’autopsie sur la mort de Maeva confirment la piste accidentelle
Confirmation de l’accident mortel de Maeva au Havre après les célébrations du Nouvel An
Les résultats obtenus suite à l’examen du corps de Maeva et aux divers tests toxicologiques corroborent la thèse initiale des enquêteurs concernant sa disparition tragique au Havre au cours de la nuit du 31 décembre. Le procureur de la République de cette ville portuaire, selon les informations recueillies par France Bleu Normandie, a affirmé ce jeudi qu’il s’agissait bel et bien d’un accident.
Maeva, qui avait 23 ans et était étudiante, n’était pas retournée à son domicile après une soirée en discothèque célébrant la fin d’année. Son corps sans vie avait été découvert immergé près du Sas Vétillard, dans le secteur de l’Eure, le 2 janvier.
Les détails de l’autopsie
Bruno Dieudonné, le magistrat responsable du Havre, a révélé que l’examen post-mortem indiquait que Maeva a succombé à une asphyxie par immersion. L’investigation n’a mis en évidence aucune marque de coups ou blessures qui aurait pu suggérer un acte de violence ou l’implication d’une tierce personne. Par conséquent, l’hypothèse d’un acte criminel a été formellement écartée.
Dès les premières heures de l’enquête, la piste d’un malheureux accident avait été avancée par les enquêteurs. Le 3 janvier, un communiqué du procureur précisait que l’analyse de la vidéo-surveillance urbaine avait permis de repérer une personne seule, correspondant à la silhouette de la victime, avançant vers le pont-levant du sas Vétillard aux environs de 3h45, avant de ne plus être visible.
La question de l’ingestion d’alcool et de drogues
- Analyse Toxicologique : Aucune présence de substances illicites
- Taux d’alcool : Présent dans le sang de Maeva, correspondant à un niveau de consommation typique des festivités du soir de la Saint-Sylvestre
La soirée fatidique avait débuté par une célébration entre amis. Maeva, toutefois, s’était éloignée du groupe aux alentours de 3h30 du matin dans le secteur animé des boîtes de nuit proches des docks Vauban. Un dernier échange téléphonique avait rassuré ses proches, mais la jeune femme n’avait ensuite donné plus aucun signe de vie. Les détails du taux d’alcool précis n’ont pas été divulgués par le parquet.
Cette conclusion marque un triste épilogue à la disparition de Maeva, confirmant que le passage à la nouvelle année peut, dans les circonstances les plus tragiques, se transformer en véritable drame.