Environnement : Pourquoi la raison nous mène dans le mur ?
La déraison écologique d’une rationalité occidentale
Exploration d’une conscience écologique dans une œuvre révélatrice
La publication, désormais en langue française en cette année 2024, de l’ouvrage “La Crise écologique de la raison” initialement rédigé par Val Plumwood en 2002, incite à la réflexion. C’est notre propre logique de pensée qui nous précipite vers un désastre environnemental, et il est crucial de scruter les raisons de ce phénomène.
L’impasse de notre logique face à l’urgence environnementale
La résolution des défis environnementaux actuels nécessite une introspection et une remise en question de la logique qui a guidé l’Occident depuis l’époque des Lumières. Val Plumwood, une philosophe australienne qui nous a quittés en 2008, expose dans son essai cette problématique avec perspicacité. Elle distingue clairement le rationalisme – qu’elle critique pour son approche réductrice et presque idolâtre de la raison – de la véritable raison, apte à intégrer la complexité de la nature et du corps humain.
Une inflexible confrontation à la nature
L’expérience terrifiante de Plumwood, victime d’une agression brutale par un crocodile en 1985, souligne la confrontation inévitable entre l’être humain et la nature sauvage, remettant en question la suprématie supposée de l’humain. Cette anecdote dramatique témoigne de notre vulnérabilité et de notre lien intrinsèque avec l’environnement. Pionnière de l’écoféminisme, Plumwood exhorte à une compréhension profonde des racines de l’effondrement de la biodiversité et du réchauffement climatique afin de mieux orienter nos actions futures.
Identification des responsabilités dans la crise actuelle
Le traité invite à déterminer avec soin les véritables responsables de la situation environnementale critique. Cette étape est primordiale pour éviter de s’égarer dans le choix des solutions à mettre en œuvre.
Pour une compréhension complète et enrichie de ces problématiques, on peut consulter des débats et analyses supplémentaires à propos du lien entre l’écoféminisme et une écologie plus libératrice et consciente.
Il apparaît donc que la rationalité, telle qu’elle a été érigée jusqu’ici, pourrait ne pas être la compagne la plus fiable pour répondre aux crises environnementales. La pensée occidentale est invitée à évoluer, à reconnaître ses limites et à chercher une harmonie plus respectueuse avec la nature et notre humanité corporelle si elle veut se frayer un chemin vers un avenir durable.