Le football italien en danger ? La vérité sur le projet du gouvernement pour surveiller les finances des clubs !
Le football italien est-il menacé ? Découvrez la vérité sur le projet gouvernemental visant à surveiller les finances des clubs.
Opposition unanime des clubs de Serie A au projet de supervision gouvernementale
Lundi dernier, la Lega Serie A a convoqué une réunion extraordinaire pour discuter d’un sujet qui préoccupe l’ensemble des acteurs du football italien : le projet du gouvernement de créer une agence pour la supervision économique et financière des clubs sportifs professionnels. À l’issue de cette réunion, les vingt clubs du Championnat italien ont exprimé à l’unanimité leur opposition à cette proposition.
Revendication de l’autonomie du système sportif
Selon le communiqué de la Ligue italienne, les clubs revendiquent l’autonomie du système sportif par rapport au politique. Ils estiment que le projet de supervision gouvernementale porte atteinte à cette autonomie et rappellent l’existence de la Covisoc, une instance déjà chargée de surveiller les comptes des clubs de Serie A au sein de la Fédération italienne (FIGC).
La Fédération italienne s’inquiète pour son « autonomie »
Gabriele Gravina, président de la FIGC, a exprimé ses inquiétudes quant à l’indépendance de la Covisoc si le projet du gouvernement allait jusqu’au bout. Il considère ce projet comme irrespectueux pour les instances actuellement en place.
Justification du gouvernement : des impôts et des cotisations impayés
Pour s’expliquer, Andrea Abodi, le ministre des Sports, a justifié la création de cette nouvelle instance par le fait que 100 millions d’euros d’impôts et de cotisations n’ont pas été payés par les clubs de 1re, 2e et 3e divisions rien que sur les 18-24 derniers mois. Selon lui, il y a toujours une marge de progression en matière de contrôle des finances. Toutefois, il a assuré que l’attribution des licences pour les Championnats restera entre les mains de la FIGC.
Une opposition qui s’étend au basket italien
Outre le football, le basket italien a également fait part de son opposition à ce projet. La Fédération italienne et la Ligue professionnelle de basket considèrent que le projet présente un risque pour leur autonomie.
En conclusion, la proposition du gouvernement de créer une agence de supervision économique et financière pour les clubs sportifs professionnels a suscité une vive opposition de la part des instances du football et du basket italien. Ces derniers revendiquent leur autonomie et remettent en question la nécessité d’une telle agence, alors qu’une instance chargée de surveiller les comptes des clubs existe déjà au sein de la FIGC.
[publié le 6 mai 2024 à 18h38]
Sylvain, journaliste de 38 ans, passionné de sport, de littérature et de musique, s’engage à fournir une information impartiale et de qualité.