Le football féminin en danger ? Laurent Nicollin, président du MHSC, dénonce la mauvaise gestion de la FFF !

Laurent Nicollin, président du Montpellier HSC, a récemment exprimé ses préoccupations concernant la gestion du football féminin en France. Dans un entretien avec le Midi Libre, il a souligné que le football féminin français souffre d’un retard significatif, malgré l’existence de talents prometteurs.

Ces commentaires ont été faits à l’approche de la finale de la Coupe de France féminine, qui verra s’affronter le PSG et Fleury à La Mosson, Montpellier. Cette partie semble être un moment opportun pour réfléchir à l’évolution du football féminin en France, ainsi qu’à sa gestion par les autorités compétentes.

Problèmes de gestion soulignés par Nicollin

Nicollin a critiqué la Fédération Française de Football (FFF) pour son inertie concernant le développement du football féminin. Selon lui, les interventions nécessaires sont souvent tardives, ce qui a entravé la progression du sport à un niveau compétitif mondial.

Il a également mentionné que, pendant longtemps, les efforts pour promouvoir le football féminin étaient insuffisants et que l’attention portée par la Fédération aux équipes de haut niveau comme l’OL ou le PSG masquait les lacunes plus larges du système.

La vision de Nicollin pour l’avenir

L’espoir de Nicollin est que l’instauration d’une nouvelle Ligue professionnelle féminine puisse aider à régler certains de ces problèmes. Il est convaincu que la mise en place de structures adéquates et de soutiens conséquents pour les clubs pourra favoriser une meilleure performance des équipes nationales.

Il affirme que l’amélioration de la formation et le soutien des clubs locaux sont cruciaux pour permettre au football féminin national de prospérer et, finalement, de rattraper les autres nations qui ont su développer leurs programmes féminins d’une manière plus proactive.

Un appel à l’action

Nicollin appelle à une réforme substantielle de la manière dont le football féminin est géré et promu en France. Il plaide pour une plus grande attention aux clubs et à la formation, plutôt que de se concentrer principalement sur les performances de l’équipe nationale.

Il est crucial, selon lui, que la fédération commence à investir réellement dans le potentiel du football féminin, en établissant des normes et des attentes claires pour son développement futur.