Mouhamadou Fall, sprinteur de l’équipe de France, suspendu pour dopage

Le sprinteur Mouhamadou Fall ne pourra pas participer aux Jeux Olympiques de Paris. Il a été suspendu neuf mois par la Commission des sanctions de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) à la suite d’un contrôle positif à l’heptaminol lors des derniers Championnats de France Élite en juillet dernier.

Une contamination alimentaire reconnue, mais une négligence reprochée

Fall avait plaidé la contamination à un complément alimentaire, une explication qui a été reconnue par la Commission des sanctions. Cependant, c’est bien la négligence qui est reprochée à l’athlète, ce qui lui a valu une suspension de neuf mois. Initialement, l’AFLD avait demandé dix-huit mois de suspension, et le sprinteur risquait même deux ans selon le code mondial antidopage.

Une décision sévère selon les avocats de Fall

Les avocats de Mouhamadou Fall, maîtres Romain Vanni et Christophe Ayela, estiment que la décision est sévère. Ils ont souligné que leur client n’avait pas l’intention d’améliorer ses performances et qu’il s’agissait d’une contamination. Cependant, la Commission des sanctions lui reproche un manque de vigilance dans le choix de son complément alimentaire.

Une autre affaire en cours

En plus de cette suspension, Mouhamadou Fall est toujours sous le coup d’une suspension de deux ans dans une autre affaire. Il est accusé de trois manquements à ses obligations de localisation. Bien qu’un des manquements ait été retiré, l’AFLD a fait appel devant le Conseil d’État, et l’affaire est toujours en cours.

Une carrière interrompue

Fall, quadruple champion de France du 100 m, a dernièrement couru à Tucson (Arizona) sur 100 m et sur 200 m. Ces courses sont probablement ses dernières avant un moment, étant donné sa suspension et ses problèmes de genou.

Mots-clés : Mouhamadou Fall, suspension, dopage, Jeux Olympiques de Paris, AFLD, heptaminol, contamination alimentaire, négligence, Conseil d’État, localisation.