Athlétisme : Le sprinteur français Mouhamadou Fall, suspendu neuf mois, ne participera pas aux Jeux olympiques de Tokyo. Quelle est la décision qui a choqué le monde du sport ?
Suspension de Mouhamadou Fall : une décision controversée
Le sprinteur français Mouhamadou Fall a été suspendu neuf mois par la commission des sanctions de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) après avoir été contrôlé positif à un stimulant interdit lors des championnats de France. Cette décision l’empêche de participer aux Jeux olympiques de Tokyo, et a choqué le monde du sport.
Contrôle positif à l’heptaminol
Lors des championnats de France, Mouhamadou Fall a été contrôlé positif à l’heptaminol, un stimulant interdit en compétition. Le sprinteur de 32 ans avait plaidé la contamination accidentelle par des compléments alimentaires, mais cela n’a pas été suffisant pour éviter la suspension.
Une suspension minimum, mais déjà trop pour l’athlète
Son avocat, Mᵉ Christophe Ayela, a réagi à cette décision en la qualifiant d’« extrêmement sérieuse et injuste ». Selon lui, Mouhamadou Fall est « victime d’une contamination via des compléments alimentaires », et la suspension minimale de neuf mois est déjà « trop pour un athlète de bonne foi ». Il est à noter que la suspension a pris effet à partir du 29 avril, et que l’athlète a la possibilité de faire appel auprès du Conseil d’Etat.
La fin de ses rêves olympiques
Avec cette suspension, Mouhamadou Fall voit ses rêves olympiques s’envoler. Le quadruple champion de France sur 100 mètres, qui s’entraîne à El Paso (Texas) sous la houlette de l’ancien sauteur en hauteur français Mickaël Hanany, ne pourra pas participer aux Jeux olympiques de Tokyo cet été.
La thèse de la contamination
Mouhamadou Fall avait plaidé au début d’avril la contamination accidentelle par des compléments alimentaires qui contenaient – sans qu’il ne le sache – de l’octodrine, dont l’heptaminol est un métabolite. Selon l’Agence mondiale antidopage (AMA), l’heptaminol comme l’octodrine sont des substances qui appartiennent à la classe des stimulants interdits en compétition, mais que l’on peut retrouver dans de nombreux médicaments ou compléments.
Une prudence insuffisante
Dans la décision rendue lundi, il est reproché à l’athlète « de ne pas avoir été assez prudent dans le choix des compléments alimentaires ». Cette affaire soulève une fois de plus la question de la responsabilité des athlètes dans la prise de compléments alimentaires, et la nécessité de faire preuve de vigilance pour éviter toute contamination accidentelle.
La suspension de Mouhamadou Fall a choqué le monde du sport, et met un terme à ses rêves olympiques. Cette décision controversyée soulève des questions importantes sur la responsabilité des athlètes dans la prise de compléments alimentaires, et la nécessité de faire preuve d’une vigilance accrue pour éviter toute contamination interdite.