La sélection brésilienne a-t-elle caché des scandales concernant Dani Alves et Robinho ?
Des ombres sur l’équipe brésilienne de football
À la veille d’un match international contre l’Angleterre, des révélations troublantes ont jeté une ombre sur l’équipe brésilienne de football. Deux ex-internationaux brésiliens, révérés jadis pour leurs performances sur le terrain, ont été reconnus coupables dans des affaires criminelles séparées. Ces événements remettent en question non seulement l’intégrité des joueurs impliqués mais également le fonctionnement de la sélection nationale.
L’affaire Dani Alves et Robinho
– Dani Alves, malgré une carrière impressionnante, doit désormais faire face à une condamnation de 4 ans et demi pour une affaire de viol en Espagne. Depuis janvier 2023, il est incarcéré à Barcelone sans possibilité de libération sous caution.
– Robinho, un autre vétéran du football brésilien, a également été arrêté au Brésil en répercussion d’une accusation de viol collectif en Italie. Il avait tenté de se soustraire à la justice italienne en revenant dans son pays natal, où finalement le Tribunal suprême de justice du Brésil l’a condamné à une peine de 9 ans d’emprisonnement.
Expressions publiques de désapprobation
Le sélectionneur Dorival a exprimé son désarroi lors d’une conférence de presse à Wembley, soulignant la gravité des faits et la compassion envers les victimes, tout en reconnaissant que les crimes doivent être sanctionnés conformément à la loi, quelle que soit la réputation de l’individu.
Suite à ses propos, la Confédération brésilienne de football (CBF) a émis un communiqué dénonçant fermement les actes de Robinho et Dani Alves. Ce communiqué soulève la nécessité d’une prise de conscience collective et d’une responsabilité, surtout parmi les hommes, contre toutes formes de violence, en particulier les violences sexuelles. La CBF s’est également exprimée en solidarité avec les victimes, affirmant que l’étoffe des héros brésiliens sur les terrains de football doit être le reflet des valeurs d’une nation tout entière.
Le communiqué s’achève sur une note de responsabilité morale, remettant en cause l’idée fausse que les exploits sportifs pourraient d’une manière ou d’une autre exonérer quelqu’un de subir les conséquences de ses actes répréhensibles. Il insiste également sur le respect dû entre les joueurs, sans discrimination raciale, rappelant les incidents récents de racisme en Europe.
En définitive, ces scandales ont ébranlé le monde du football brésilien, démontrant que nul n’est à l’abri de la loi et que la justice doit être appliquée de manière équitable, indépendamment de la notoriété ou des succès précédents.