D1 Arkema : Les quatre mois de trêve qui suscitent des inquiétudes
Alors que la D1 Arkema observe une longue trêve de quatre mois, des inquiétudes émergent quant à l’impact de cette pause prolongée sur la dynamique des équipes et la condition physique des joueuses. Cet article explore les défis que ce hiatus inhabituel pourrait présenter pour le championnat féminin français, ainsi que les stratégies adoptées par les clubs pour maintenir la compétitivité et l’engagement des athlètes.
D1 Arkema : Les quatre mois de trêve qui suscitent des inquiétudes
La fin de la saison régulière en D1 Arkema marque le début d’une longue interruption de quatre mois et demi, une période exceptionnellement longue pour un sport de haut niveau. Cette trêve suscite diverses préoccupations parmi les acteurs du football féminin français, notamment en ce qui concerne la gestion des joueuses et l’impact sur la préparation des équipes.
Les défis du calendrier sportif
La principale préoccupation réside dans le chevauchement des trêves internationales avec cette période. Le manager du DFCO, Sylvain Carric, exprime son mécontentement face à ces interruptions, en particulier la trêve de juillet, qui tombe pendant les vacances et perturbe considérablement la préparation des équipes. Il critique le manque de considération pour les besoins des clubs, qui doivent gérer les absences des joueuses internationales appelées à rejoindre leurs sélections nationales.
Gestion des joueuses hors saison
Une autre préoccupation majeure est la gestion des joueuses pendant cette longue période sans compétition officielle. David Fanzel, directeur sportif de Fleury, met en lumière la difficulté de maintenir les joueuses en condition sans championnat jusqu’à la mi-juin. Il s’interroge sur la réflexion derrière la planification de ces pauses, soulignant le risque de donner une impression d’amateurisme dans la gestion du calendrier.
Implications pour la préparation physique
Amandine Miquel, coach de l’équipe rémoise, détaille son approche pour naviguer à travers cette période. Elle prévoit de diviser la préparation en deux phases, avec une petite préparation suivie de vacances, puis une préparation plus longue juste avant la reprise des matchs en septembre. Cette stratégie vise à maximiser l’efficacité de l’entraînement tout en gérant les longues périodes de repos, qui sont inhabituelles et supérieures à la norme dans le football professionnel.
En conclusion, cette longue trêve entre les saisons en D1 Arkema présente des défis significatifs pour les clubs en termes de planification sportive et de gestion des joueuses. Les discussions et les critiques autour du calendrier mettent en lumière le besoin d’une meilleure coordination avec les calendriers internationaux pour améliorer la situation et soutenir le développement professionnel du football féminin en France.